Voilà qui est fait ! La remise des Prix Antonin-Dupont avait lieu hier
soir, à l'École Louis-Riel, de la CSDM. C'est la matriarche de la
famille, Aline Morin-Dupont, épouse d'Antonin, et Luc, un des fils
d'Antonin, qui représentaient la famille. La soirée a été un franc
succès. Quant aux autres participants, ils recevront une petite surprise
par la poste. Voici le texte lu par Luc à l'occasion de la remise des prix.
DISCOURS:
Mesdames, messieurs, bonsoir,
C'est avec joie que je prends la parole ce soir en compagnie de ma
mère, Aline Morin-Dupont à mes côtés. C'est aussi avec une profonde
gratitude pour la Commission scolaire de Montréal qui a accepté de
s'associer et de promouvoir le Prix Antonin-Dupont. Ce prix reflète ce
qui a animé mon père au quotidien: son amour de la langue française et
de l'histoire du Québec.
Je me souviens d'un père qui, en
famille à table à l'heure du souper, se faisait toujours un devoir (ou
un plaisir) de nous reprendre en nous disant toujours le mot juste. Même
adolescent, il était difficile de lui tenir tête là-dessus car, jeune
adulte, il avait déjà tout lu le dictionnaire!
Je me souviens
aussi d'un homme intègre qui, alors que j'étais en quatrième secondaire,
avait refusé de me dévoiler quelques questions ou quelque indice que ce
soit de l'examen d'histoire de fin d'année du Ministère de l'Éducation,
examen auquel il avait collaboré et qu'il trainait à côté de moi, dans
son porte-documents. Cette intégrité l'a sans aucun doute servi pendant
ses 19 années de service comme conseiller municipal à Montréal-Nord.
Je me souviens d'un historien qui s'est attaché à une partie importante
de l'histoire du Québec en écrivant sa thèse de doctorat sur les
relations entre l'Église et l'état sous Louis-Alexandre Taschereau.
Un de mes sœurs ou frère a lancé cette idée d'un prix en hommage à
notre père lorsque nous avons réalisé qu'il n'en avait plus pour très
longtemps à vivre. Nous lui en avons parlé et, grâce à ses remarques, ce
prix est devenu ce qu'il est aujourd'hui.
Finalement, je me
souviens que mon père venait d'un milieu modeste et qu'il aurait bien
aimé recevoir un prix de ce genre pour l'aider financièrement dans la
poursuite de ses études.
En terminant, je dis bravo aux deux lauréats!
Notre premier lauréat obtient une mention spéciale du jury, associée à
une bourse de 100 $, il s’agit d’Olivier Séguin-Brault, de l’école
Sophie-Barat, prix que ma mère lui remettra.
M. Dupont remet le prix à Olivier.
Le grand prix, d’un montant de 400 $, est remis à un élève de l’école Saint-Luc : Thomas Gauvin! Félicitations Thomas!
Bravo à nos deux gagnants, et merci à tous nos participants!