vendredi 9 décembre 2011

vendredi 2 décembre 2011

Lancement officiel : Le Devoir en parle!

Lancement officiel du Prix, hier. Le Devoir en parle dans son édition d'aujourd'hui, sous la plume de Lisa-Marie Gervais. Un très bon papier, comme on s'attend à lire dans Le Devoir: précis, concis, sobre et bien écrit. La parution coincide aujourd'hui, avec la date-anniversaire du décès d'Antonin.
http://www.ledevoir.com/societe/education/337432/un-nouveau-concours-d-ecriture-sur-l-histoire

jeudi 1 décembre 2011

Le P.A.-D. sur les ondes deCIBL-FM (101,5)

Abdou Zirat, associé de la Firme Raison 2+, présentait le Prix Antonin-Dupont, au cours d'une de ses chroniques, à l'émission "Les Oranges pressées", sur les ondes de CIBL-FM (101,5) au petit matin du mardi 29 novembre.

Il faut écouter la séquence à 2.20:00 de la troisième heure (sauf erreur!):
:http://c1f2.podcast.ustream.ca/a/23331.mp3
 Le lien de l'émission:
http://www.cibl1015.com/emissions/les-oranges-pressees

Sur Louis-Alexandre Taschereau, sujet de thèse d'Antonin

Un journaliste et chroniqueur du journal Le Devoir rapportait dans sa chronique "Mots et maux de la politique" un article intéressant concernant le premier ministre Louis-Alexandre Taschereau qui avait été frappé par Olivar Asselin, en pleine Assemblée nationale... Nul doute que le sujet aurait intéressé Antonin, lui qui était spécialiste de la période Taschereau. Cet article avait paru dans le journal Le Soleil, de Québec, il y a plusieurs années.
http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/mots-et-maux-de-la-politique/336695/asselin-a-l-asile

mercredi 30 novembre 2011

LANCEMENT OFFICIEL

Lancement officiel du Prix Antonin-Dupont, demain, jeudi le 1er décembre, la veille de la date anniversaire du décès d'Antonin. Le concours est déjà en marche dans toutes les écoles de la CSDM. À gagner: un premier prix de 400$ et un deuxième prix de 100$. Il s'agit donc d'un concours d'écriture  (250 mots) sur l'histoire du Québec, plus précisément sur le thème suivant: "Comment vos apprentissages de l'histoire du Québec vous ont-ils aidé (e) à développer votre sentiment d'appartenance à la société québécoise?". À suivre!

jeudi 17 novembre 2011

Le PAD dans les écoles : c'est un départ!

Voici enfin l'affiche des Prix Antonin-Dupont telle que présentée aux directions d'école de la CSDM aujourd'hui. L'envoi dans les écoles sera fait au début de la semaine prochaine. C'est un départ!

samedi 5 novembre 2011

Enseignement de l'histoire au secondaire


Le débat sur l'enseignement de l'histoire se poursuit au Québec... Antonin aurait sans doute aimé leurs interrogations, particulièrement celles concernant l'enseignement de l'histoire au secondaire.
http://pq.org/actualite/communiques/enseignement_de_l_histoire_le_parti_quebecois_reclame_une_commission_parlement

mercredi 2 novembre 2011

Canada-Québec, synthèse historique

Une édition revue et mise à jour du livre "Canada-Québec, synthèse historique" a été lancé aux Éditions du Septentrion récemment. Antonin avait collaboré à la première édition de cet ouvrage il y a une trentaine d'années. Les auteurs de cette édition revue et mise à jour sont : Denis Vaugeois, Jacques Lacoursière et Jean Provencher, des anciens collègues d'Antonin. L'historien Jean Provencher vient d'ailleurs de gagner le Prix Gérard-Morisset pour le patrimoine, en collaboration avec les deux autres auteurs, pour ce premier manuel d'histoire du Québec utilisé à l'époque dans les écoles secondaires. Nous avions soumis la candidature d'Antonin à ce Prix, il y a plusieurs années, sans succès. Dommage. Mais félicitations aux lauréats de ce Prix d'importance parmi les Prix du Québec.
http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=3325

mercredi 12 octobre 2011

Un débat passionné -- les livres d'histoire, cette fois-ci

L'histoire du Québec déchaîne les passions ces jours-ci.... Un suite au débat, cette fois publiée sur Cyberpresse aujourd'hui.

Livres d'histoire: les Québécois méritent mieux

Quand un historien décide de faire de la... (PATRICK WOODBURY, LeDroit)
Quand un historien décide de faire de la nation le sujet de son travail, il est pratiquement certain de ne pas obtenir de subvention, dit Frédéric Bastien. Un historien de l'université Bishop's, l'un des deux seuls qui travaillent sur les rébellions de 1837-1838, a vu ses demandes de subvention systématiquement rejetées année après année pour la rédaction d'un livre sur le sujet.
PATRICK WOODBURY, LeDroit
 Frédéric Bastien
L'auteur est professeur d'histoire au collège Dawson.
Le 3 octobre, la Coalition pour l'histoire publiait une étude sur l'enseignement et la recherche en histoire au Québec, dénonçant le peu de place qu'occupent les grands personnages et les grands événements politiques qui ont marqué notre vie collective.
Le courant qui domine aujourd'hui est celui de l'histoire sociale, qui s'intéresse à des sujets dont le cadre de référence n'est pas la nation, que ce soit les pauvres ou les marginaux, l'immigrant, etc.
Ce constat a suscité de la réprobation au sein de la communauté historienne. L'une des critiques entendues consiste à dire que la catégorisation employée par les auteurs de l'étude, histoire sociale versus histoire nationale, ne tient pas la route. En fait, ces catégories seraient perméables et les historiens du social font aussi de l'histoire politique. Cet argument, je l'ai entendu il y a quelque temps déjà par un collègue travaillant sur l'histoire des égouts. Lui aussi, disait-il, faisait de l'histoire politique. Pourquoi? Parce ce que la question des égouts à travers les âges touchait les normes de santé publique, suscitait des conflits politiques et par conséquent s'inscrivait aussi dans le cadre de l'histoire politique.
Peut-être. Mais convenons tout de même qu'il s'agit d'un thème très pointu et qu'il ne permet en rien aux Québécois de comprendre leur histoire comme groupe, ce qui n'est pas le cas si on écrit une biographie de Pierre Trudeau, Adélard Godbout ou René Lévesque. L'étude de ces personnages permet de mieux comprendre le Québec dans son ensemble. Qu'il soit fédéraliste ou souverainiste, l'historien qui se livre à un tel travail inscrit son travail dans un cadre national.
Malheureusement, cette approche est devenue très rare chez les historiens universitaires. Ce n'est pas un hasard si aucun d'entre eux n'écrit de biographie politique, lesquelles sont désormais rédigées surtout par des journalistes. Même s'ils ont fait dans l'ensemble un bon travail, ces derniers n'ont pas de subvention de recherche, manquent souvent de temps pour mener à bien leur projet d'écriture et n'ont pas une formation de chercheur en histoire.
Quand un historien décide tout de même de faire de la nation le sujet de son travail, il est pratiquement certain de ne pas obtenir de subvention. C'est ainsi qu'un historien de l'université Bishop's, l'un des deux seuls qui travaillent sur les rébellions de 1837-1838, a vu ses demandes de subvention systématiquement rejetées année après année pour la rédaction d'un livre sur le sujet.
Pendant ce temps-là nos organismes subventionnaires donnent 128 000$ de fonds publics à un groupe de trois historiens de l'université de Sherbrooke et Montréal pour qu'ils étudient «la construction de la masculinité à travers l'observation des normes et déviances masculines dans les collèges classiques au Québec» entre 1800 et 1960.
Malgré l'étroitesse de tels sujets, les tenants de l'histoire sociale se targuent d'écrire une histoire qui n'est pas celle des élites, souvent des hommes blancs, et affirment donner la parole aux ouvriers, aux minorités, aux femmes ou aux couches populaires.
Le problème est justement que le peuple ne veut pas de cette histoire. Selon les chiffres de l'historien Jack Granatstein, la vente de livres d'histoire écrits par les universitaires tourne autour de 100 à 200 au Québec, contrairement par exemple aux milliers de copies vendues par les biographies politiques. Ajoutons que les monographies universitaires ne seraient presque jamais publiées sans les subventions à la publication qui leur sont octroyées.
L'histoire fait partie de la culture et n'a d'autre utilité que de rendre les citoyens meilleurs parce qu'ils connaissent leur passé. Elle doit donc être diffusée au sein du plus grand nombre, exactement le contraire de ce que fait l'histoire académique. Franchement, les Québécois méritent plus pour leur argent.

Et le débat se poursuit sur l'enseignement de l'histoire du Québec à l'université...

Texte d'opinion publié dans Le Devoir du mercredi 12-10-2011

Libre opinion - Je persiste et signe !

Éric Bédard - Historien et professeur à la TELUQ  12 octobre 2011  Éducation
Selon le professeur Donald Fyson, dont le commentaire fut publié en cette tribune la semaine dernière, notre étude «L'histoire nationale négligée», commandée par la Fondation Lionel-Groulx, rendue publique le 3 octobre dernier, ne serait pas «un reflet objectif de l'état de l'histoire nationale dans nos universités québécoises». Ne s'appuyant que sur son propre cas, mon collègue s'empresse de qualifier la vision qui traverse cette étude de «polémiste».

Or, je persiste et signe! Nous ne prétendons pas que l'histoire nationale du Québec est disparue, mais qu'elle est bel et bien «négligée» par les professeurs, malgré l'intérêt persistant des étudiants. Je sais bien que mon estimé collègue a produit des articles sur des aspects politiques de la Conquête, mais je continue de croire que, dans l'ensemble, «les historiens universitaires intéressés par la question politico-nationale au point d'y consacrer des monographies ou des articles sont davantage l'exception que la règle».

Les lecteurs du Devoir qui en doutent pourront consulter, à la page 23, la liste des chaires du Canada octroyées à des historiens du Québec. Ils pourront aussi consulter les pages 25 et 26 de notre étude qui dresse la liste des thèmes de recherche sur lesquels travaillent actuellement les professeurs d'histoire d'un grand département montréalais. Ils trouveront là des données bien «objectives»!

Mais si l'histoire nationale du Québec se porte bien, peut-il m'expliquer pourquoi il faut lire David Hackett Fischer ou Jonathan R. Dull, deux professeurs américains, pour obtenir les synthèses académiques les plus à jour sur Champlain ou la guerre de Sept Ans? Peut-il m'expliquer pourquoi il faut aller à McGill ou à Bishop pour trouver des spécialistes reconnus des rébellions de 1837-1838?

Si l'histoire nationale du Québec se porte si bien, peut-il m'expliquer aussi pourquoi on ne trouve, dans nos départements d'histoire francophones, aucun spécialiste de l'histoire constitutionnelle qui aurait publié des ouvrages significatifs sur la Confédération de 1867 ou le rapatriement constitutionnel de 1982? Pourquoi, non plus, ne trouvons-nous aucun spécialiste reconnu de l'histoire militaire ou diplomatique du Québec ou du Canada dans nos départements?

Peut-il enfin m'expliquer pourquoi, même si je sais le genre regardé de haut par mes collègues, les dernières grandes biographies de Louis-Joseph Papineau, d'Honoré Mercier ou d'Henri Bourassa ont été écrites par Robert Rumilly? Pourquoi les Jean Lesage, René Lévesque ou Pierre Elliott Trudeau n'ont-ils intéressé sérieusement aucun historien québécois?

Pour expliquer cette négligence de l'histoire nationale, nous avons proposé un cadre d'analyse que rejette mon collègue. Fort bien! Mais les données de base restent les mêmes. Il est vrai que l'histoire nationale pour laquelle nous plaidons est probablement plus traditionnelle que l'histoire culturelle dernier cri à laquelle, faut-il le préciser, mes collègues ont parfaitement le droit de se consacrer. Cela dit, cette histoire politico-nationale devrait aussi avoir sa place à l'université.

Comme nous ne voyons pas le jour où cette histoire aura une vraie place dans nos départements et que nous sommes attachés au principe d'autonomie universitaire, nous avons de bonne foi proposé de contourner le problème en créant une 5e section à l'Institut national de recherche scientifique qui serait spécifiquement consacrée à l'histoire politique du phénomène national au Québec.

Cette proposition, nous nous en réjouissons, a été reprise la semaine dernière par le Parti québécois et Québec solidaire. S'il y a d'autres moyens constructifs de remédier à cette négligence de notre histoire nationale, nous restons bien sûr ouverts.